Sur deux hectares, le jardin biologique de l'association Aurore emploie une trentaine de salariés, pour la plupart originaires de Sevran. En contrat d'insertion professionnelle pour une durée de six à douze mois, ils travaillent 24 heures par semaine et sont payés au SMIC, comme le détaille le site de Nord Littoral, reprenant une dépêche AFP. Un bon moyen de renouer avec le travail pour des personnes qui ont connu des situations de chômage de longue durée. Bien que le maraîchage ne soit pas pourvoyeur d'emplois en Ile-de-France, ces contrats visent à faire rebondir les salariés vers d'autres secteurs (grande distribution, petite enfance…). « Cela me pousse à croire en mon avenir professionnel », souligne ainsi une jeune employée. En parallèle, chacun des salariés est accompagné par une conseillère dans ses démarches administratives et de recherche d'emploi. Des remises à niveau en français et en informatique sont également proposées.
Répartie entre champs et serres, cette production biologique permet de vendre chaque semaine une soixantaine de paniers de légumes à des habitants de Sevran et des villes voisines, qui s'abonnent à l'année. Une consommation très locale que souhaite maintenir l'association. Elle a d'ailleurs refusé les sollicitation d'AMAP (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, ndlr) situées à Paris.
La ville de Sevran devrait prochainement fournir 2 hectares de terrains supplémentaires pour aider l'association à poursuivre sa dynamique.