“Les objectifs de réduction des consommations énergétiques conduisent à mener des réhabilitations et rénovations thermiques en grand nombre, et plus particulièrement sur les bâtiments postérieurs à 1948, souvent peu qualitatives, qui peuvent dégrader l’architecture initiale et banaliser le paysage urbain”, estime le ministère de la Culture. Voilà pourquoi il a lancé le 16 mars, à l’occasion du Mipim et en partenariat avec le Cerema, le palmarès “Réhab XX”, dédié aux réhabilitations exemplaires de bâtiments de la seconde moitié du XX^e siècle. Il comprend trois catégories : les logements, les équipements et les bâtiments d’activités.

Les projets et opérations retenus devront porter sur des réhabilitations de constructions postérieures à 1948 et non protégées au titre des Monuments historiques. Ils devront s’inscrire dans une double dynamique : d’une part promouvoir la qualité architecturale, urbaine et d’usage, et d’autre part s’engager dans la transition écologique et la sobriété énergétique. Le jury sera attentif aux techniques et matériaux employés. L’idée est de constituer, avec les projets lauréats, “un corpus d’exemples susceptibles de faire école”.

Les candidatures doivent être déposées avant le 24 avril et être cosignées par le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre, qui peuvent présenter ensemble jusqu’à trois dossiers. Un premier jury se réunira mi-juin 2023 pour procéder à une pré-sélection qui sera soumise à l’expertise technique du Cerema. L’annonce des lauréats est prévue à l’automne 2023.