Date de publication :
31 mars 2023
Réhabilitation : la performance avant tout
Dans tous les territoires, les organismes Hlm accélèrent pour rénover leur patrimoine, en particulier les passoires énergétiques, et se mettre en conformité au plus vite avec les objectifs de la loi Climat et résilience. Ils conduisent des réhabilitations d’envergure, qui incluent performance énergétique, transformations, nouvelles typologies, ajout d’espaces extérieurs… et parfois de façades et de mètres carrés, pour offrir un confort accru et des économies d’énergie à leurs locataires.
La Ville aux Roses refleurira dans deux ans

Chaque îlot se verra attribuer une identité propre par un traitement différencié des façades. © In Situ AC&V
Le quartier aux 500 logements de la Ville aux Roses (dit “VAR”), à Châteaubriant, poursuit sa transformation. Les deux premiers secteurs VAR 1 et VAR 2 avaient déjà connu, en 2018, une amélioration du confort thermique de leurs 105 logements et un embellissement des bâtiments datant des années 1960-1970. C’est maintenant au tour de VAR 3 et VAR 4, totalisant 331 logements, d’être réhabilités.
Habitat 44 a donné le coup d’envoi, au mois de janvier, des travaux sur les 225 logements de VAR 4. Outre la réhabilitation énergétique des bâtiments, une restructuration de certains logements est prévue, afin de créer quelques appartements plus spacieux et répondre ainsi à la demande : 6 logements T2 seront transformés en 3 logements T5, 1 logement T2 et 1 logement T3 seront transformés en 1 logement T6. Les travaux comprennent l’isolation des façades et des combles, le remplacement des menuiseries extérieures, l’amélioration du système de ventilation, la remise à neuf des cuisines et salles de bains, le remplacement des sols, la mise en sécurité électrique, mais aussi l’agrandissement des pièces de vie et l’ajout d’un balcon en ossature bois pour 153 logements. Dans les parties communes sont prévus le remplacement des portes palières, la rénovation des halls où seront ajoutés des rangements pour les poussettes, la sécurisation des locaux vélos et le démoussage des toitures. Certains logements seront adaptés aux PMR.
L’ensemble des interventions doivent faire diminuer les con- sommations d’énergie à moins de 80 kWh/m2 par an pour le chauffage. VAR 4 devrait atteindre le niveau BBC Rénovation (étiquette énergétique B). Les habitants sont relogés temporairement pendant 6 à 8 semaines dans des logements de courtoisie tout équipés mis à disposition par le bailleur.
Sur VAR 3, Habitat 44 procède depuis octobre dernier à la réfection des toitures, au remplacement des sols, des fenêtres de toit et du système de désenfumage des cages d’escalier, ainsi qu’à la réfection de l’étanchéité des cheneaux et l’isolation des combles perdus. Une opération qui ne nécessite pas le relogement des habitants des 107 logements concernés.
L’opération prévoit également la démolition de 64 logements, pour ouvrir davantage le quartier et mieux aménager les espaces extérieurs. À noter également que 32 logements seront proposés à la vente. L’ensemble du programme se chiffre à 21,3 M€, dont 8 M€ en fonds propres et 2,6 M€ du Département de Loire-Atlantique.
Grosse réhabilitation à Vaulx-en-Velin

Au total, 8 barres du quartier de La Grappinière seront réhabilitées, soit 285 logements. © B. Robert
Première étape d’une vaste opération de réhabilitation, à Vaulx-en-Velin : 2 bâtiments du quartier La Grappinière ont fait peau neuve sous la houlette de GrandLyon Habitat, dans le cadre du NPNRU. Les deux barres du grand ensemble datant des années 1960, de 32 logements chacune, ont bénéficié d’une isolation par l’extérieur avec un travail architectural des façades et des balcons, de l’isolation des planchers bas et de l’installation de volets roulants motorisés. Concernant les logements eux-mêmes, les travaux ont permis la réfection de toutes les pièces humides, des sols vétustes des pièces sèches, la remise en état des plafonds, l’installation de l’eau chaude sanitaire collective, la révision des portes palières, la mise en sécurité électrique. Les parties communes et équipements techniques communs ont également été revus avec la mise en sécurité électrique, l’installation de luminaires LED, le remplacement des portes de garage et des locaux poubelle, la peinture des halls et montées d’escalier, la réfection complète des réseaux d’assainissement. Au final, les 2 bâtiments atteignent le niveau BBC Rénovation (soit l’équivalent d’une étiquette B), avec un gain estimé de 60% des consommations énergétiques. Le prix de revient s’élève à 56 600 € par logement.
Pendant la durée des travaux, réalisés en site occupé, les résidents avaient la possibilité de bénéficier d’un logement de courtoisie mis à disposition par GrandLyon Habitat.
Quatre autres barres sont en cours de réhabilitation, pour des livraisons échelonnées d’ici à la mi-2024, tandis que 2 autres sont programmées pour une 2e tranche, à partir de 2024, totalisant 285 logements. Le NPNRU prévoit en outre la démolition de 189 logements sociaux (soit 4 bâtiments) appartenant à GrandLyon Habitat, afin d’ouvrir le quartier et de diversifier l’offre de logements.
La Grappinière avait déjà fait l’objet d’une opération de résidentialisation en 2015, dans le cadre du PNRU. Plus largement, le GPV (Grand projet de ville) prévoit de mieux inscrire le quartier dans son environnement avec une ouverture vers les quartiers voisins à l’est et au sud, de valoriser la présence du parc adjacent et de rendre les équipements publics plus attractifs.
Requalification d’envergure à deux pas de La Canebière

Le chantier de la résidence Longchamp a coûté 125 000 € par logement. © NSL Architectes
“Depuis 60 ans, nous rénovons les quartiers. Nous avons inscrit le renouvellement de la moitié de notre patrimoine dans notre projet d’entreprise 2015-2025”, a déclaré Fabienne Abécassis, directrice générale de Logirem, le 24 février, lors d’une visite de la résidence Longchamp, située dans le centre-ville de Marseille (1er) en secteur ABF, à deux pas de La Canebière.
La réhabilitation de cette résidence de 23 logements, allant du T1 au T3, s’inscrit dans la requalification du centre ancien de Marseille, menée dans le cadre d’un appel à projets de la SPLA-IN (Société publique locale d’aménagement d’intérêt national) créée en 2021, à la suite du drame de la rue d’Aubagne(1), pour lutter contre l’habitat dégradé sur le territoire métropolitain. La restructuration de ce bâtiment du XIXe siècle concerne à la fois les parties communes et les logements. En raison de leur impact, ces travaux lourds ont nécessité le relogement temporaire des locataires dans le patrimoine de Logirem ou dans des appartements du parc hôtelier.
L’amélioration de la performance énergétique de la résidence, avec le passage de l’étiquette E à C, ainsi que la sécurisation, sont les priorités. Les travaux réalisés (isolation, remplacement des huisseries, réfection de la ventilation, installation de chauffe-eau thermodynamiques) permettront une diminution de 58% de la consommation énergétique théorique du bâtiment.
Le chantier a révélé quelques surprises, dont la présence d’amiante et la fragilité des éléments de structure. Ces pathologies ont conduit à engager des travaux plus conséquents que prévu, pour éviter le vieillissement prématuré du bâti : renforcement des fondations, des planchers, de la charpente, réfection des salles de bains.
Le montant total de l’opération s’élève à 2,87 M€, “soit un montant de 125 000 € par logement”, a insisté Fabienne Abécassis. L’opération a bénéficié de financement du Département (91 960 €) et du plan France Relance (253 000 €).
Deux autres petites résidences, Danton (3 logements) et Barbini (4 logements), situées dans le quartier de La Belle de Mai (3e), considéré comme l’un des plus pauvres d’Europe, sont également requalifiées par Logirem. Ces deux immeubles du XIXe siècle, très dégradés, acquis en 2015 via Urbanis (l’opérateur en charge du plan Éradication de l’habitat indigne de la Ville de Marseille), ont nécessité une réhabilitation lourde et trois ans de travaux. Les 7 logements sont financés en partie dans le cadre de la reconstitution de l’offre démolie dans les opérations de renouvellement urbain. Le montant des travaux s’élève à 584 000 € pour chaque opération.
(1) Le 5 novembre 2018, trois immeubles s’effon-draient rue d’Aubagne, provoquant la mort de 8 personnes.
Pays de Caux : 45 passoires passent en B

Les logements des années 1960 sont passés d’une étiquette E à B. © Habitat 76
Habitat 76 a achevé en février la réhabilitation des 45 logements des 3 immeubles de la résidence Cour Souveraine, à Cany-Barneville, dans le Pays de Caux. Datant de 1968, les logements ont bénéficié d’une isolation extérieure, de celle des combles et des plafonds des caves, de la réfection des toitures et du remplacement des chaudières. Des travaux qui font passer l’étiquette de E à B, avec un gain estimé à 35% sur les consommations énergétiques. D’autres améliorations ont été menées en même temps : remplacement des VMC et des garde-corps des balcons, embellissement des halls d’entrée et des parties communes, création d’interphonie, création de nouveaux locaux poubelle.
Le coût des travaux a atteint près de 2,25 M€ (prêt de la Banque des Territoires et sur fonds propres), soit 50 000 € par logement.
Cette opération s’inscrit dans le programme d’Habitat 76 de réhabilitation énergétique de son patrimoine, avec plus de 8 600 logements traités depuis 2013.
Les logements d’une tour agrandis par extension extérieure
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Comment gagner 10 m2 de surface habitable dans des logements sans casser de cloisons, tout en améliorant leur isolation intérieure et extérieure ? Ce défi a été relevé par Pas-de-Calais Habitat sur la tour Cézanne, à Arras, haute de 54 m, à l’occasion de sa réhabilitation. Les travaux sur ce bâtiment de 17 étages et 103 logements, construit au début des années 1960, ont marqué en 2015 le lancement du projet de renouvellement urbain du quartier de Baudimont, avec une centaine de rencontres menées avec les habitants, jusqu’en 2018. Les travaux, débutés en 2020, s’achèveront fin 2023.
L’espace autour de la tour le permettant, la surface habitable a été augmentée par l’extérieur. Deux rangées de pieux ont été plantées sur la façade de l’immeuble pour supporter une ossature métallique, construite à 1,20 m de la façade d’origine, sur laquelle ont été créées des loggias dans le prolongement de chaque logement. Sur cette ossature a ensuite été posé le système de façade légère “Façade F4” d’Isover Saint-Gobain (moins de 40 kg/m2), associant une isolation extérieure et intérieure et un système d’étanchéité à l’eau et à l’air. Cette solution permet de limiter les déperditions thermiques de façade, jusqu’à deux fois inférieures à celles couramment utilisées pour les bâtiments RT 2012. Elle est entièrement démontable et valorisable en fin de vie. 3 000 m2 de nouvelles façades ont ainsi été créés, modifiant et modernisant l’empreinte architecturale de la tour et offrant un nouveau confort aux locataires, l’étiquette énergie passant de E à B. La réhabilitation a pu s’opérer en milieu occupé, puisque la nouvelle façade a été montée, puis les loggias créées, avant que ne soit ensuite cassée la façade d’origine pour ouvrir les logements sur leur nouveau prolongement.
Outre l’amélioration du confort thermique et acoustique par ce procédé, la tour a été raccordée au réseau de chaleur urbain de la communauté urbaine d’Arras, permettant aux occupants de résilier leur abonnement au gaz.
En bref
Saint-Maur-des-Fossés (94). La réhabilitation des patrimoines cédés par la Ville dans le cadre des regroupements liés à la loi Élan a permis aux 100 logements des résidences Edgar Quinet et Prospérité de passer d’une étiquette D à B. Outre une meilleure performance thermique à travers l’isolation par l’extérieur et la réfection des deux chaufferies, les travaux ont porté sur le confort, via la rénovation intérieure des logements, et sur le cadre de vie à travers l’amélioration des parties communes, le ravalement des façades, la création de nouveaux espaces extérieurs et de cheminements piétons sécurisés. Coût total : 3,3 M€. Arch. : PM Architectes. Vilogia

© N. Vercellino
Bayeux (14). Dans le cadre du Plan stratégique de patrimoine, 63 logements répartis en 3 bâtiments construits en 1966 ont subi des travaux de réhabilitation permettant d’améliorer le confort des locataires. Les façades ont fait l’objet d’une ITE et du remplacement des menuiseries et des garde-corps, tandis que les parties communes ont été réaménagées et les cheminements piétons, les cages d’escaliers et les rampes d’accès PMR ont été réhabilités. Une mise aux normes de désenfumage et de l’électricité a également été effectuée, et des robinets thermostatiques ont été installés. L’opération obtient le label BBC Effinergie Rénovation et la certification NF Habitat, pour un coût total de 2,6 M€. Arch. : Paco Jensen. Inolya

© E. Blivet
Lucenay-lès-Aix (58). 12 logements semi-collectifs T3 et T4 sont entièrement rénovés afin d’améliorer leurs performances thermiques, leur confort et leur sécurité. Les travaux portent sur l’ensemble du bâti, à travers le remplacement des toitures, la pose d’une ITE, le rempla- cement des menuiseries et la réfection des terrasses et garde-corps. Au sein des logements, des travaux d’électricité, de chauffage et de ventilation sont menés, les équipements sanitaires sont remplacés et une reprise complète des murs et revêtements de sols est effectuée. Coût total de l’opération : 772 000 € dont 48 000 € dans le cadre du plan France Relance. Arch. : Nièvre Habitat. Nièvre Habitat

© Nièvre Habitat
Lyon (69). Pour les 285 logements et les 6 locaux d’activités de la résidence Donjon, 49 mois de chantier seront nécessaires pour réhabiliter l’entièreté des appartements et passer leur étiquette énergétique de F à C. Les travaux portent principalement sur la rénovation des façades et le remplacement des menuiseries, tandis qu’au sein des logements, les salles de bains sont réhabilitées et les chaudières remplacées. La rénovation, réalisée en site occupé, est lancée depuis avril 2022 pour une fin prévue en janvier 2026 et 36 logements sont transformés en appartements-hôtels pour reloger les locataires durant les travaux. Coût total de l’opération : 24,8 M€, soit plus de 87 000 € par logement. Arch. : Atelier d’architecture Marin-Frery. GrandLyon Habitat

© GrandLyon Habitat
Quand la SA Hlm de l’Oise détricote son patrimoine

Les maisons individuelles répondent aux envies du territoire, en termes de logements familiaux. © M. Schneider
Après 10 mois de travaux, 34 logements collectifs de la SA Hlm de l’Oise, situés en centre-ville de Tricot, ont été transformés en 17 maisons individuelles. La résidence de 34 appartements était inhabitée depuis 2016. La valorisation de l’existant a été privilégiée à la démolition-reconstruction, limitant ainsi l’empreinte carbone du projet.
Cette réalisation atypique en milieu rural offre aux habitants un habitat performant en énergie, avec une étiquette thermique A, et une bonne isolation acoustique. Chaque logement est équipé d’une pompe à chaleur air-eau. Façades, menuiseries, toitures ont été rénovées ou changées, et des Velux® créés. La plomberie, les sanitaires, la VMC sont neufs. Les maisons disposent de jardins privatifs clôturés, d’allées piétonnes et de parkings.
Composée de deux bâtiments sur un foncier de 5 102 m2, la résidence intègre 2 500 m2 d’espaces verts et de stationnements aériens, qui seront rétrocédés à la ville.
Le coût du projet s’élève à 3,3 M€, dont 187 000 € de subventions de l’État et 497 000 € de fonds propres.
Le Parrocel change d’étiquette

© Shootin
La réhabilitation à Avignon de l’ensemble immobilier Parrocel datant des années 1970 a permis à ses 54 logements de passer d’une étiquette énergétique D à A, obtenant le label BBC Rénovation. L’ESH Erilia, accompagnée du cabinet PFS Architectes, a installé une isolation par l’extérieur en façade, les menuiseries ont été remplacées et des stores brise-soleil ajoutés aux loggias. L’intérieur des logements a également été entièrement rénové : remplacement des sols, peinture des murs, nouveaux équipements sanitaires, ventilation et équipements thermiques et électriques. Enfin, les parties communes ont aussi subi une requalification, et un système d’interphonie a été installé.
Le coût total de l’opération s’élève à 3,1 M€, soit plus de 58 000 € par logement.
À Saint-Priest, une nouvelle étape de réhabilitation massive avec energiesprong

Les 8 résidences concernées par la réhabilitation passeront d’une étiquette énergie D à B. © Atelier Architecture Rivat
Deux ans après les résidences Noirettes et Grand Bois, à Vaulx-en-Velin, Est Métropole Habitat récidive dans la massification de la rénovation énergétique sur des bâtiments collectifs, à l’appui de la méthode EnergieSprong compatible(1). Après les 1 000 logements de Vaulx-en-Velin, 930 logements collectifs, au sein de 8 résidences (12 tours de hauteurs R+9 à R+12 et 4 barres de hauteurs R+4 à R+8) du quartier Bel-Air, à Saint-Priest, bénéficieront d’ici à l’automne 2025 d’une réhabilitation d’envergure. 40% des façades seront préfabriquées en ossature bois en usine et posées principalement sur les tours du quartier. Les barres Hlm bénéficiant, elles, d’une réhabilitation plus classique, avec une isolation thermique par l’extérieur comprenant cependant 80% de matériaux biosourcés en fibres de bois.
Le projet a été lancé le 9 mars et devrait s’achever dans 20 mois. Les 8 résidences évolueront d’une étiquette D à B, et seront labellisés BBC Rénovation.
Outre l’amélioration du confort thermique, les travaux concerneront l’intérieur des logements, avec la mise en sécurité électrique, l’adaptation de 10% des salles de bains au vieillissement, la réfection des sanitaires, le remplacement de la porte palière et l’ajout de prises en cuisine.
Le projet intègre une composante de réemploi de certains matériaux, les garde-corps des balcons par exemple, avec à la clé une économie de 395 000 kg de C02, selon le mandataire, l’entreprise Citinéa. Le marché de maîtrise d’œuvre a été confié au cabinet Gautier + Conquet, qui sera accompagné par 4 agences d’architecture.
L’industrialisation du procédé permettra par ailleurs une économie importante de déchets, réduits de 1,3 tonne à 0,2 tonne pour 100 m2 réhabilités, et une diminution des nuisances pour les locataires.
Le budget global de cette opération s’élève à 63 M€ (près de 68 000 € par logement), dont 6,5 M€ financés par la Métropole de Lyon via le programme Ecoreno’v.
(1) Les travaux sont réalisés en site occupé dans un temps très court grâce à l’utilisation des outils numériques et d’éléments préfabriqués hor
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Les logements ont été agrandis de 10 m2 par ajout d'une ossature métallique à 1,20 m du bâtiment d'origine et pose d'une façade dotée d'un complexe isolant. © R. Demaret





