Un tiers de la demande de logement social, en moyenne, émane de locataires déjà logés dans le parc social. Cette proportion est plus élevée dans les territoires détendus, avec des taux qui peuvent atteindre 50% de la demande exprimée.
Pour de nombreux ménages aux revenus modestes, le logement Hlm n’est plus une étape dans un parcours résidentiel mais une solution pérenne. Ceci s’explique par la diminution et la précarité des revenus, les difficultés liées à l’emploi et à l’augmentation du chômage, l’instabilité des situations familiales d’une part croissante des locataires dans un contexte de flambée des prix du marché immobilier.
Les politiques de mobilités constituent aujourd’hui un élément clé de la satisfaction du locataire, indispensable pour l’accompagner dans ses parcours de vie. Elles permettent également d’optimiser l’occupation du parc, notamment dans les secteurs où cette offre est rare, relativement à la demande.