Type de publication
Thème de la publication
Gestion urbaine de proximitéDate du document
15 janvier 2015
Contacts
Véronique Velez
Direction de la maîtrise d’ouvrage et des politiques patrimoniales – DMOP
Organisme
PARIS HABITAT - OPH EFIDIS OPH PLAINE COMMUNE HABITAT SOCIETE ANONYME D'HLM LOGIREP 1001 Vies Habitat SIA HABITAT OFFICE PUBLIC DU TERRITOIRE VALLEE SUD - GRAND PARIS 3F GRAND EST VALOPHIS HABITAT - OPH DU VAL-DE-MARNEDate de publication :
15 janvier 2015
Auteur(s) :
VERONIQUE VELEZ , FLORENT BERGER
Vidéo de la journée professionnelle " Organisation et métiers de la proximité " du 18 novembre 2014
Les tables rondes de la journée professionnelle "Organisation et métiers de la proximité : comment optimiser et innover ?" à visionner en intégralité.
Cette journée, organisée par l’USH et l’AORIF a été l’occasion d’aborder les grands enjeux de la proximité pour les organismes Hlm, sur la question des sites sensibles, du modèle économique, de l’adaptation aux territoires et des expériences innovantes.
Vous pouvez retrouver ci-joint la vidéo des trois tables rondes. Les deux études présentées, celle sur l'évolution du métier de gardien et de l'organisation de la proximité et celle sur l'adaptation des dispositifs de proximité à la diversité des territoires ne sont pas filmées mais les rapports finaux sont en ligne.
Adaptation de la gestion sur sites difficiles
Au cours d’une table ronde consacrée à l’adaptation de la gestion en site difficile, Philippe Eray (Entreprise et personnel) est revenu sur la perception des actes d’incivilités et la tendance à se positionner selon un schéma coupable (le client) / victime (le salarié, l’entreprise). Selon lui, il est important pour l’entreprise de sortir de ce schéma et de prévenir les incivilités par une approche centrée sur le travail et l’organisation. Au-delà des actions que l’on retrouve le plus souvent (la formation et la communication, l’identification des incivilités, le soutien, les actions de prévention et de sécurisation), il propose de se concentrer sur l’efficacité du service et la satisfaction du « client ».
Les intervenants ont ensuite mis en avant le type d’outils qui peuvent être mis en place par les organismes pour identifier les actes, soutenir le management et les salariés, classifier les sites selon les degrés de sensibilités, adapter les organisations en place (en sur-effectif ou sur-entretien), en s’appuyant sur les personnels et les partenaires qui connaissent bien le terrain et les problématiques.
Le modèle économique de la proximité de demain
Le modèle économique de la proximité de demain a fait l’objet d’une autre table-ronde. Premier constat, le modèle actuel est fragilisé suite à l’arrêt de la Cour de cassation du 17 décembre 2013 qui a condamné un bailleur privé qui avait fait intervenir une entreprise prestataire sur le temps de travail du gardien, sur des tâches récupérables. Cette décision questionne les pratiques des bailleurs sociaux qui sont souvent amenés à faire appel à des entreprises prestataires, en complément des missions récupérables réalisées par les gardiens d’immeubles. Pour en sortir, les organismes essaient de contractualiser avec les locataires sur le service rendu, par exemple avec la signature d’un accord collectif sur le développement durable pour Logirep, ou la signature d’une charte avec les associations de locataires pour 3F. Cela étant, les situations ne sont pas totalement stabilisées juridiquement et il semble nécessaire, comme l’indique le Conseil social dans son avis rendu public lors du rapport au Congrès Hlm 2014, de lancer une négociation avec les partenaires et les locataires sur la modernisation et l’actualisation du décret charges, d’autant plus que les gardiens d’immeubles sont un élément clé de la satisfaction des locataires dans le service rendu par les organismes Hlm.
Les compétences s’adaptent et s’enrichissent
Enfin, la dernière table ronde de la journée a permis de présenter certaines expériences et innovations portées par les organismes Hlm en matière de proximité : profils de postes de gardiens d’immeubles administratifs, non récupérables ; mise en place d’agences mobiles ; expériences de proximité participatives pour progresser sur le niveau de propreté des sites ; la mise à disposition de tablettes numériques auprès des gardiens pour le recueil et les suivi des réclamations techniques.