À travers des exemples de villes et de quartiers (Île de Nantes, Projet Seine Arche à Nanterre, Campus Condorcet à Aubervilliers, SPL des deux rives à Strasbourg, Projet « Sol Facile » de Lyon Part-Dieu), les auteurs donnent à voir « la ville pas chiante », où des opportunités sont saisies pour sortir du parfait achèvement.
Cette ville qui se réinvente en permanence, mais qui est aussi patiente, équitable et solidaire, se soucie avant tout du bien-être collectif.
Réintroduire le travail en ville, développer la coproduction et fabriquer des rez-de-chaussée vivants font également partie des actions des urbanistes pour tirer les citadins de l’ennui.
Cet essai a été motivé par « L’ennui qui se dégage trop souvent de projets et de réalisations semblables partout dans le monde, mais aussi de paysages dévastés par l’étalement urbain, où l’identité des sites, les repères se perdent, où le piéton est quasi absent ou malheureux de cheminer…».
De nombreuses contributions et entretiens jalonnent cet ouvrage notamment signés par plusieurs lauréats du Grand Prix de l'urbanisme tels Frédéric Bonnet, Christian de Portzamparc, Jacqueline Osty, Henri Bava mais aussi par d’autres paysagistes, urbanistes, architectes, chercheurs, élus et acteurs de l'urbain.
Ariella Masboungi , autrice et à l'initiative du projet, a également été récompensée en 2016 du Grand prix de l'urbanisme.