La recherche d’efficacité énergétique et de confort mais aussi le manque de terrains pour construire des logements incitent à procéder à la réhabilitation ou à la requalification. Dans ce type d’opérations lourdes, les enjeux architecturaux sont importants, bien que ce champ soit considéré, le plus souvent, comme peu propice à l’ambition créative.
Centré principalement sur l’habitat des Trente Glorieuses (1946-1975), ce bilan critique :
− explique les raisons historiques de l’absence de l’architecture lors des opérations de réhabilitation, l’évolution du contexte favorable à la requalification des logements ;
− propose une étude comparative de réalisations aux qualités architecturales reconnues, classées par type et niveau d’interventions, de l’immeuble aux abords immédiats, jusqu’à l’aménagement urbain dans le cas d’extensions neuves ;
− met en évidence des éléments de conception architecturale communs, lesquels permettent de définir les bases d’une théorisation de la prise en compte de l’architecture et d’offrir des outils opérationnels au regard des enjeux visés.
Les plus de l’ouvrage : Il présente une analyse concrète de nombreux projets permettant un bilan critique des réalités et pratiques existantes, développe une réflexion théorique et pratique à partir d’un grand nombre d’opérations de rénovation et réhabilitation de bâtiments existants, et est richement illustré avec des plans de masse et plans de situation ainsi que des photos avant/après.