e | Le dernier volet de cette étude aborde l'héritage des grands ensembles qui sont déjà là, pour durer ou pour disparaître mais, dans tous les cas, interdits dorénavant de se multiplier. Le premier chapitre présente l'ensemble des thèmes abordés et est complété par un calendrier raisonné architectural et urbain qui couvre du début de la crise en 1973 jusqu'à 1989-1990 en passant par 1975-1977 (les années charnière). Le second identifie des repères significatifs : une sélection de concours et de projets entre 1974 et 1976. Le débat théorique occupe le troisième chapitre qui regroupe : recherches, textes doctrinaux, histoires, quelques manifestes et expositions et les débats sur une modernité revisitée et réinterprétée sans cesse entre 1974 et 1983. Quant au quatrième chapitre, il se passe en banlieue, entre pavillonnaires, villes nouvelles, "nouveaux villages", grands ensembles à réhabiliter, sur fond d'hypermarchés, de "zones industrielles" et "d'activités", d'infrastructures à foison et de terrains en attente d'urbanisation. Le chapitre suivant traite des Modèles Innovation et des PAN qui infléchissent les différentes politiques, alors que le projet urbain vient au secours de la réhabilitation de grands ensembles. L'analyse de l'aménagement de le place Saint-Saëns dans la ZUP de Montreynaud à Saint-Etienne depuis 1978 montre le caractère exceptionnel de cette réhabilitation. Le chapitre six célèbre le "retour à la ville", la primauté de l'architecture urbaine (les coeurs d'îlots) et la fin des rénovations urbaines, alors que les grands chantiers parisiens des années 70 traînent : Maine-Montparnasse, La Défense, etc... En conclusion, présentation de deux prestigieuses références urbaines qui restent d'actualité : l'IBA de Berlin et les transformations de Barcelone. |