Bâtis à l'origine pour offrir à des familles aux revenus moyens un confort qui leur était inconnu jusqu'alors, des Trente glorieuses (1945-1974) à nos jours les "grands ensembles" n'ont cessé d'évoluer. Souvent implantés à la périphérie des grandes villes, ils sont quelques fois devenus, au cours du temps, des "quartiers sensibles", des "cités-ghetto", des enclaves où la pauvreté et la violence ont fait irruption. Les mesures d'insertion sociale ou de réhabilitation dont ils ont pu faire l'objet grâce au soutien de diverses politiques ne semblent pas être suffisantes pour contenir cette évolution aussi décevante que négative. A la recherche de solutions, l'auteur, qui malgré tout semble croire à un retournement de situation, présente cette évolution en tâche d'huile par grandes séquences chronologiques. Il termine par des propositions où les changements de valeurs, le retour à l'intérêt collectif et à la solidarité, sans toutefois oublier le temps, l'argent et le courage politique, doivent se positionner en première ligne. Sommaire : |