Adapter sa communication à ses cibles la rend plus efficace. Mais cela se révèle plus complexe qu’il n’y parait et implique bien souvent de « changer de logiciel », de s’exprimer autrement et de rompre avec ses habitudes.
La communication inclusive propose des supports, des règles et des outils pour aider les communicants à rendre l’information accessible à toutes les personnes. Elle rend ses destinataires plus autonomes dans leurs démarches grâce à une meilleure compréhension de l’information. Elle permet de répondre à des exigences de qualité de service, d’égalité devant le service rendu, mais aussi d’optimisation des ressources, puisque les outils déployés peuvent vraiment servir à tous les locataires.
Journée animée par Joachim Soëtard, directeur des Affaires Publiques, de la Communication et du Digital à l’Union sociale pour l’habitat
10h
Introduction par Joachim Soëtard, directeur des Affaires Publiques, de la Communication et du Digital à l’Union sociale pour l’habitat
10h15
Adapter le français, est-ce le malmener ?
Pour communiquer, nous devons partager avec nos interlocuteurs et nos interlocutrices des définitions, des mots, des règles, des références. Mais nous les adaptons aussi en fonction de l’évolution de nos besoins, de notre auditoire ou de notre lectorat. Et ce faisant, chacun et chacune contribue au quotidien à la vitalité et aux transformations linguistiques. C’est un linguiste, Yannick Chevalier, qui nous apportera des éléments de réflexion sur ce sujet, nous autorisant par là-même à adapter notre expression pour être mieux compris.
Yannick Chevalier est maître de conférence en grammaire et stylistique française. Il est co-responsable du master Genre, Littératures, Cultures de l’Université Lyon 2
11h
Identifier les enjeux, les objectifs, les priorités, les leviers et les supports d’une communication inclusive est indispensable. S’en exonérer peut se révéler coûteux en termes d’image, d’efficacité et de coût. Un organisme Hlm témoignera de son expérience de construction et de déploiement de sa communication inclusive.
11h20
Des outils pour une communication qui ressemble à ses destinataires : langue, langage, visuel, genre
De nombreux apports théoriques, pratiques et des retours d’expériences vous éclaireront sur le langage clair, le « facile à lire et à comprendre » (FALC), l’utilisation des langues étrangères, les banques d’images vraiment à l’image de leurs destinataires et la communication sans stéréotypes de genre.
12h30
Déjeuner
14h
Co-produire la communication avec les locataires
Coproduire des éléments de sa communication avec les locataires permet de s’adapter à leurs besoins, d’identifier les angles morts des supports utilisés et d’adopter des modes expression appropriés. Des témoignages vous permettront de passer en revue les bonnes pratiques et de vous en inspirer.
14h40
S’adapter aux pratiques numériques des locataires
Si la communication passe aujourd’hui par les outils numériques, des précautions sont indispensables pour s’assurer que les locataires reçoivent bien nos messages. L’exclusion numérique est une réalité contre laquelle des actions ciblées peuvent lutter. Certains outils numériques sont à privilégier. Des solutions légères d’adaptation aux difficultés individuelles d’accès à l’information existent. Une table ronde et des présentations feront le point sur ces questions.
Table ronde animée par Catherine Hluszko
15h40
Vers de nouveaux outils d’information et de concertation ?
Maquettes numériques 3D, solutions et applications numériques : afin de renforcer l’intelligibilité, la lisibilité, mais aussi la légitimité des projets des organismes Hlm via la concertation des locataires, des outils numériques d’un nouveau genre peuvent être convoqués. Quelques retours d’expériences tournés vers demain pour finir la journée.
16h
Clôture de la journée