La force des Hlm, c’est d’être toujours en mouvement. Non pas parce que nous serions intrinsèquement meilleurs que les autres secteurs ou les autres acteurs, mais parce que nos capteurs sociaux, politiques, économiques et territoriaux sont déployés sur l’ensemble de l’Hexagone et des Outre-mer, dans la diversité de la société française.

Ces capteurs, ce sont nos locataires et leurs représentants, nos équipes de proximité, les élus avec lesquels nous dialoguons quotidiennement, les entreprises avec qui nous produisons et rénovons des logements, les dirigeants Hlm au contact de cet écosystème. Ces capteurs avaient fait remonter puis avaient structuré l’idée qu’il existait des “territoires détendus”. Cela correspondait à une réalité que le dynamisme et les besoins des métropoles avaient sans doute laissé dans l’ombre. Pendant une décennie, cette idée de territoires détendus a été productive et s’est traduite en décisions d’action publique. Les bailleurs sociaux ont largement contribué à reprendre et revitaliser nombre de centres-villes, toujours trop loin des médias et des réseaux sociaux.

Sans balayer les permanences de ces territoires, nous y constatons aujourd’hui une transformation de la demande et de la vacance Hlm, des besoins liés au vieillissement, des enjeux de réindustrialisation. Collectivement, nous sommes en cours d’aggiornamento, pour faire varier les échelles d’analyses et d’intervention, proposer de nouveaux produits, suivre les redéploiements industriels par une offre de logements adaptée aux salariés. Nous avons besoin de la puissance publique pour accompagner la mue de ces territoires où le modèle Hlm n’est plus détendu et où il faut faire une place aux jeunes actifs comme aux locataires vieillissants.

Faire mouvement, c’est donc maintenir nos capteurs ouverts, en alerte sur les réalités de notre pays. Faire mouvement, c’est défendre un modèle vertueux et républicain pour continuer de l’adapter aux nécessités de nos concitoyens. Faire mouvement, c’est innover en restant solidaire.

« Faire mouvement,
c’est maintenir nos capteurs
ouverts, en alerte sur
les réalités de notre pays. »