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Perception de l’habitat
La satisfaction générale à l'égard de son logement selon le profil et l'environnement varie selon certains indicateurs clés liés au profil et à l'environnement des personnes interrogées : des éléments structurants
Comme en 2019, le niveau de satisfaction que les locataires d’un logement social ont de leur propre logement varie en fonction de leur situation et notamment de :
- leur trajectoire de vie (âge, composition du foyer)
- leur pouvoir d’achat (capacité à faire face à ses charges et à boucler ses fins de mois)
- leur habitat (type de logement, répartition maison/appartement dans le quartier, commune en zone tendue, catégorie d'agglomération et région, proximité à un QPV, intensité du parc social, taux de chômage)
- leur ancienneté (dans le logement et dans la commune)
A noter : la crise sanitaire a pu avoir un impact sur la satisfaction mais celui-ci étant limité et concernant très peu de personnes, nous ne l'avons pas fait apparaître de façon spécifique.
SATISFACTION DU LOGEMENT EN FONCTION LA TRAJECTOIRE DE VIE
Quelle que soit la cible, le niveau de satisfaction concernant le logement est plus important chez les plus âgés (65 ans et +). Ce dernier est également légèrement au dessus de la moyenne chez les plus jeunes, avant de se dégrader légèrement entre 35 et 64 ans, au plus fort de la vie active et de la vie de famille.
Tout comme lors de la précédente vague, on constate que plus la taille du ménage augmente, plus le niveau de satisfaction diminue. Cette baisse intervient pour le grand public dans son ensemble et les locataires du parc privé principalement dans le cas d’un foyer de 3 personnes tandis que, pour les locataires d'un logement social, on observe déjà une diminution conséquente lors de l’arrivée d’une deuxième personne dans le foyer.
Si pour les locataires d'un logement social, le niveau de satisfaction baisse lorsqu’ils vivent avec plus d’un enfant (en lien probablement avec le point précédent), ce n’est pas le cas pour le grand public dans son ensemble et les locataires du parc privé.
SATISFACTION DU LOGEMENT EN FONCTION DE LA CAPACITÉ ÉCONOMIQUE
Contrairement au grand public dans son ensemble et aux locataires du parc privé, la perception des locataires du parc social de leur logement est similaire quel que soit le niveau de revenus.
De même, il y a peu de différences de perception selon les difficultés éprouvées à payer son loyer, ses charges ou ses dépenses de mobilité.
En revanche, ceux ayant le sentiment d’avoir du mal à boucler leurs fins de mois ont des niveaux de satisfaction bien moins élevés que ceux déclarant que c’est moins souvent ou jamais le cas. C’est notamment le cas des locataires du parc social pour lesquels la satisfaction est en recul depuis 2019.
SATISFACTION DU LOGEMENT EN FONCTION DE L’HABITAT
Quelle que soit la cible, les personnes habitant une maison ont une meilleure perception de leur logement que celles vivant en appartement. Une différence de perception qui concerne désormais tout le monde (et plus seulement les locataires du parc social), signe sans doute de l’aspiration post COVID à vivre dans une maison.
Dans le cas des locataires d'un logement social, il existe un écart conséquent entre la satisfaction de ceux résidant dans un environnement à dominante appartement et ceux vivant dans un quartier zone mixte.
Tout comme dans le cadre de la dernière vague, le niveau de satisfaction est moindre chez les locataires d'un logement social vivant en zone tendue et l’écart est cette année davantage marqué. On note que c’est également le cas pour le grand public dans son ensemble mais pas pour les locataires du parc privé.
Les locataires d'un logement social sont davantage satisfaits de leur logement lorsqu’ils résident dans des zones rurales ou des villes de moins de 20 000 habitants. Ceux vivant en agglomération parisienne obtiennent un score nettement inférieur à la moyenne et en baisse par rapport à la dernière vague.
Les locataires d'un logement social vivant en province expriment une satisfaction significativement plus élevée que celle des résidants d’Ile de France. On observe également certaines disparités entre les régions, les habitants de Normandie et des Hauts de France étant les plus satisfaits.
Pour les locataires d'un logement social, on constate que le fait de vivre dans un environnement comportant des logements sociaux ou non ne semble pas être un élément impactant le niveau de satisfaction du logement. On observe simplement une baisse significative lorsque les logements sociaux sont hautement présents.
Le niveau de satisfaction du logement des locataires d'un logement social décroit très clairement s’il existe une forte proximité avec un QPV. La satisfaction est également en recul par rapport à 2019 dans les zones à forte présence de QPV. C’est l’un des seuls critères sur lequel la satisfaction est inférieure à 75%
Le taux de chômage du quartier où résident les locataires d'un logement social n’a que très peu d’impact sur la satisfaction a propos du logement.
SATISFACTION EN FONCTION DE L’ANCIENNETÉ
Quelle que soit la cible le niveau de satisfaction au sujet du logement a tendance à diminuer légèrement après 6 à 10 ans d’occupation, avant de revenir à un niveau proche de la moyenne.
On note une grande similitude dans les tendances constatées au sujet de l’ancienneté dans le logement et celles observées concernant l’ancienneté dans la commune auprès de toutes les cibles : le niveau de satisfaction diminue à mesure que leur ancienneté au sein de la commune augmente puis la tendance s’inverse après un certain temps.