1er octobre 1962, Kader accueille sa femme Soraya, son fils Ali et sa fille Samia venus d'Algérie. Le désenchantement est criant quand Soraya découvre la maison n° 1957 : petit baraquement sans eau ni électricité. Un baraquement parmi plusieurs milliers d'autres qui forment le bidonville de la Folie, véritable ville dans la ville. Ses habitants sont des ouvriers immigrés venus travailler aux chantiers du nouveau quartier de la Défense et notamment aux nouveaux logements HLM. Les conditions de vie sont difficiles, les réparations et constructions nouvelles sont interdites, les risques d'incendie nombreux, et les rejets racistes liés la guerre d'Algérie sont pesants. Cependant la solidarité est bien présente à la Folie et Ali, le fils aîné de Kader est bon élève. L'obsession de la famille est maintenant d'accéder à un logement de la cité Doucet, cité Hlm nouvellement construite. Finalement ce ne sera pas Doucet mais Gennevilliers avec un logement de transit avec eau et électricité.
Un documentaire photo intitulé "127, rue de la Garenne" complète cet ouvrage. Il est l'oeuvre de Monique Hervo, militante qui a habité le bidonville de la Folie jusqu'au mois de juillet 1971, date à laquelle il a été rasé.
Un web documentaire est également à découvrir sur bidonville-nanterre.arte.tv
Editions Actes sud BD/arte éditions, mai 2012.
Voir aussi sur le même thème le fil Vivre au paradis de Bourlem Guerdjou- Bande annonce ci-dessous et lire l'histoire ici