Informations utiles
Date de l'événement :
26/06/2020
Horaires :
10 h - 13h
Comment mettre en place une communication sans stéréotype de genre ?
Journée professionnelle au format webinar
"Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde" écrivait Albert Camus. La communication n’échappe pas à l’exigence d’égalité entre les femmes et les hommes qu’exprime si fortement notre société. Si la communication révèle beaucoup de l’état d’une société, elle peut aussi, involontairement, véhiculer des messages discriminants et inégalitaires.
L'Académie Française a admis le 28 février 2019 la « féminisation des noms de métiers, titres et fonctions », ouvrant un débat sur la « démasculinisation » du français qui implique pour les communicants et les communicantes de revisiter certaines de leurs pratiques. La communication visuelle, institutionnelle et sur les réseaux sociaux sont également interrogées.
Si l’objectif d’une communication sans stéréotype de genre est souvent partagé dans son principe, sa mise en œuvre peut s’avérer complexe. Comment répondre aux objections ? Par quoi commencer ? Comment embarquer les équipes, au-delà de celles de la communication ? Quels outils opérationnels privilégier ?
Ce webinar d’une demi-journée s’appuie sur des interventions académiques, des présentations pratiques et des témoignages opérationnels pour accompagner les organismes Hlm dans leur adoption d’une communication non discriminante.
Programme de l’évènement
10 h
Introduction
10h10
Langue et société - « Le masculin l’a-t-il toujours emporté sur le féminin » ?
Que nous dit l’histoire de l’évolution de la langue de l’évolution de la société en matière d’égalité entre les femmes et les hommes ? La langue peut-elle constituer un levier pour une société plus égalitaire ? La grammaire française permet-elle à notre langue d’être non-discriminante ?
Yannick Chevalier est grammairien. Maître de conférences en grammaire et stylistique française et ancien vice-président en charge de l’égalité et de la vie citoyenne à l’Université Lyon 2, il défend l’écriture inclusive, considérant qu’ « accorder une égale attention aux hommes et aux femmes dont on parle, c’est s’astreindre à penser la mixité, la diversité. »
10h30
Questions-Réponses
10h40
Les recommandations du Haut Conseil à l’Egalité pour une communication sans stéréotype de sexe
Brigitte Grésy, présidente du HCE
10h50
Mettre en œuvre une communication sans stéréotype de sexe
Quel état des lieux dans le secteur Hlm à partir de l’analyse de supports de communication ? Quelles modalités de mise en œuvre aux niveaux individuel et institutionnel ? Qu’est-ce qu’une écriture inclusive raisonnée ? Quels vecteurs de représentation utiliser ? Comment embarquer une organisation ?
Raphaël Haddad, fondateur et directeur associé de l’agence de communication Mots-Clés, docteur en analyse du discours
11h10
Questions-Réponses
11h20
Outil d’auto-évaluation pour s’orienter vers une communication non sexiste « Adoptons les bons réflexes : no more clichés »
Carole Thomas, directrice de la Communication de 3F et vice-présidente de COM-ENT
11h30
Charte et guide interne pour une communication sans stéréotype : l’exemple du Département du Val de Marne
Pauline Le Vot, chargée de projet « Promotion de l’égalité » à l’Observatoire de l’égalité entre les femmes et les hommes du département du Val de Marne
11h40
Table ronde : les Hlm, un secteur favorable à l’adoption d’une communication non discriminante ?
Artémise Cren, directrice de la Communication de Seine-Saint-Denis Habitat
Clémence Chaussoy, responsable des affaires juridiques et sociales de Batigère
Carole Thomas, directrice de la Communication de 3F
12h15
Questions-réponses et conclusion Joachim Soëtard, directeur des affaires publiques, de la communication et du digital de l’Union sociale pour l’habitat