2,4 millions de ménages en attente d’un logement social. Ce chiffre, maintes fois répété au congrès Hlm de Nantes, est le signe clinique qu’une part croissante de la population ne parvient pas à se loger dans des conditions décentes et à un prix abordable, dans le parc locatif comme dans l’accession sociale à la propriété. À lui seul, ce chiffre devrait convaincre le gouvernement et les parlementaires de l’urgence à donner au Mouvement Hlm les moyens sérieux de répondre à cette demande sociale.

À Nantes, il fallait aussi convaincre que, dans un contexte de marché de l’habitat grippé, le Mouvement Hlm constitue un partenaire fiable et exigeant, de court et long terme, pour l’État et les collectivités, mais aussi pour les acteurs associatifs, le monde de l’immobilier et l’industrie du bâtiment.

Les engagements signés avec le ministre Patrice Vergriete (p. 9-11) sont une première étape dans cette reconnaissance du modèle. Les financements d’Action Logement conclus cet été et les dispositifs annoncés par la Caisse des dépôts à Nantes ne sont pas non plus à négliger (p. 13). Et la finance verte ouvre de belles perspectives dès lors que les organismes valoriseront leurs plus-values extra-financières (p. 16-18).

Comme le soulignait l’USH à l’issue du congrès, il reste encore, incontestablement, à «partager l’ambition d’une grande politique du logement, dotée d’une réflexion, d’une planification et des moyens qui la rendent pleinement possible, visible et partagée par nos concitoyens».

Pour en savoir plus : Engagements de l'Etat et du Mouvement Hlm pour la transition écologique et la production de logements sociaux 2024-2026