Les opérations d’habitat regroupé ou d’habitat avec services se distinguent d’une opération de logement social « classique » sur plusieurs points :
Quelle que soit la configuration de l’opération (dédiée ou intergénérationnelle), il existe une vie « communautaire » très forte structurée autour d’une présence humaine quasi-quotidienne ;
La spécificité de ces opérations réside particulièrement dans la présence d’une salle commune, lieu de partage et de mise en place de la dynamique de « vie sociale » ;
Au-delà du logement, ces opérations se caractérisent aussi par la mise en place de « services » assurés pour partie par les bailleurs sociaux et pour partie par un ou plusieurs prestataires extérieurs ;
Ces services étant généralement pris en charge par les locataires, à revenus modestes, la question du modèle économique se pose.
Ces produits viennent compléter la chaîne du parcours résidentiel des personnes âgées en se positionnant entre le logement « standard » et l’établissement médico-social, voire même pour les territoires peu équipés en substitution de ces derniers.
Parmi les enseignements de l'étude, figurent les point suivants :
Les Préconisations portent notamment sur l’importance de passer d’une logique “opportuniste” à une logique de “marché”, d’inscrire ces programmes dans la gamme de solutions disponibles sur les territoires et dans un environnement de services adaptés à ces publics. Concernant les réflexions / propositions figurent l’élaboration d’un bilan de la mobilisation de l'article 20 de la loi d'Adaptation de la Société au Vieillissement et l’extension du champ de l’accord collectif aux services proposés par les organismes dans ce type de programmes en lien avec la mesure de la loi ELAN qui prévoit un élargissement des compétences des organismes sur les services en direction des personnes en situation de perte d’autonomie.